Thé vert : Cancer

Anti-Cancer 

Thé vert : Cancer

Les principales variétés de thé vert et de thé blanc sont des remèdes naturels préventifs puissants et participent au traitement de nombreux cancers.

Résumé de l’article

Le cancer est provoqué par une lésion de l’ADN qui détruit sa capacité d’auto-régénération. De nombreux facteurs peuvent contribuer à cette lésion. Le processus de la maladie qui s’étend sur de nombreuses années, se déroule en trois phases. Certains facteurs peuvent venir exercer une influence sur le développement de la maladie. De nombreuses études scientifiques indiquent qu’en particulier les catéchines (polyphénols présents en grande quantité dans le thé vert) ont un effet très positif dans la prévention, mais aussi dans l’accompagnement thérapeutique. Les catéchines se trouvent principalement dans le thé vert et le thé blanc. De nombreuses autres substances présentes dans le thé peuvent avoir un rôle dans le traitement et la prévention de la maladie. Vous trouverez ici nos recommandations personnelles sur les variétés de thé vert et blanc les plus pertinentes dans le cadre du cancer ainsi que des indications sur comment les préparer.

Thé vert et thé blanc

Les six principaux types de thé – thé vert, thé blanc, thé jaune, thé Oolong, thé Pu-Erh et le thé noir – sont issus de la même plante. Il s’agit du fameux arbuste à thé, Camellia Sinensis. Ces variétés de thé peuvent être extraites de différentes parties de la plante et sont cultivées, transformées et préparées de manières très spécifiques pour aboutir au résultat final. Une des caractéristiques les plus importantes est le degré de fermentation des feuilles du thé. Lors de la fermentation certains éléments du thé sont transformés par l’oxydation ou des réactions enzymatiques, ce qui altère les propriétés et la qualité des feuilles de thé. Le thé vert est, dans la mesure du possible non fermenté. Le thé blanc est très légèrement fermenté, environ 2% seulement, il est considéré comme étant le mieux préservé par rapport à sa forme originale. Et enfin, les thés noirs sont totalement fermentés.

Variétés de thé vert et de thé blanc

Les thés verts (non fermentés) et les thé blancs (très légèrement fermentés) comportent de très nombreuses catégories regroupant de vastes différences de qualité, de goût et de propriétés médicinales. Les variétés originaires du Japon sont torréfiées par un processus délicat via lequel les feuilles de thé fraîchement récoltées sont exposées à la vapeur d’eau pendant quelques secondes seulement. Ce sont ces thés verts japonais Sencha, Matcha, Benifuuki, Bancha, Genmaicha qui se révèlent être les plus efficaces contre la cancer, ainsi que les variétés haut de gamme chinoises de thé blanc, en particulier, l’aiguille d’argent de Fujian (Bai Hao Yinzhen) et les deux thés d’Afrique du Sud : Le Rooibos Vert (Rooibos: buisson rouge) et le Sutherlandia aussi connu sous le nom de Cancer Bush tea. Il est recommandé aux buveurs de thé soucieux de leur santé de porter un regard plus détaillé sur ces différentes variétés. Dans cet article nous nous intéressons plus spécifiquement aux vertus anticancéreuses du thé vert japonais. Le thé vert comporte de très nombreuses vertus, pour plus d’information consultez l’article Les bienfaits du thé vert.

Nous allons orienter notre réflexion sur une analyse de cette maladie et offrir ensuite une recommandation sur les variétés, les qualités, les propriétés et la préparation des variétés de thés verts (voir ci-dessous). En fonction du niveau d’information que les thérapeutes ont sur chaque cancer, une variété de thé sera plus ou moins appropriée. Ainsi, la base de toute recommandation réside dans l’analyse approfondie de l’origine de la maladie, ainsi que son niveau d’évolution.

Le Cancer dans le monde

On estime à 12 – 13 millions le nombre de cancers se déclarant chaque année et environ à 8 millions le nombre de décès des suites d’un cancer (basé sur les chiffres datant de 2008). La plupart des cancers étaient jusqu’à présent l’apanage des pays industrialisés, mais les taux augmentent très rapidement dans un certain nombre de pays émergents. Ceux-ci sont d’ailleurs déjà devenus les pays les plus touchés par certains types de cancer. Cette augmentation dramatique est attribuable à l’adoption d’un mode de vie malsain (manque d’exercice, stress, mauvaise alimentation, etc.), aux toxines dans les aliments et à l’exposition accrue à la pollution de l’environnement. Par ailleurs, on note que les personnes affectées dans les pays émergents développent principalement des types de cancers fortement infectieux telles que le cancer du foie, cancer de l’utérus et les cancers gastriques.

Statistiques sur le cancer en Allemagne

Selon le Centre pour les données du registre du cancer de l’Institut Robert Koch (RKI), le nombre de cancer en Allemagne en 2012 était d’environ 480.000 cas. Cela représente environ 6% des cancers dans le monde alors que l’Allemagne ne représente qu’1% environ de la population mondiale. 53% des malades du cancer étaient des hommes. En 2008, le nombre s’élevait environ à 470.000 cas dont 215.000 décès. Le cancer est, après les maladies cardiovasculaires, la deuxième cause de décès en Allemagne. Le taux de survie à 5 ans en 2007-2008 était de 59 % pour les hommes et 64% pour les femmes.

Toutefois, les statistiques sur le cancer doivent êtres considérées avec prudence car dans les chiffres ci-dessus, la catégorie cancer de la peau ne contient que les données concernant le mélanome. Alors qu’à lui seul, le cancer de la peau blanche représente en Allemagne environ 171.000 cas. Il y a, par ailleurs, des lacunes très importantes dans la détection du cancer et la détermination de la cause des décès (voir Wikipédia “cancer”). Nous pouvons par conséquent avancer que les chiffres réels du cancer sont donc susceptibles d’être beaucoup plus élevés.

Nouveaux cas en forte augmentation – en raison de l’âge

Selon les données publiées en Février 2008 par l’INVS, l’Institut de veille sanitaire, l’incidence du cancer a doublé entre 1980 et 2005, mais le risque de mortalité a diminué de 25%. En 2011,  le nombre de nouveaux cas de cancers est estimé à 207 000 chez l’homme et 158 500 chez la femme. Le nombre de décès est inchangé par rapport à 2010 : le cancer reste la première cause de mortalité en France.

Toujours selon les statistiques du RKI, de 1980 à 2006, le nombre de nouveaux cas a massivement augmenté. Plus 30 % chez les femmes et jusqu’à 80% de nouveaux cas déclarés chez les hommes. Ceci est principalement dû au vieillissement de la population ainsi qu’aux meilleures méthodes de dépistage. En ajustant les statistiques en fonction de cette nouvelle courbe de répartition des âges dans la société, on constate tout de même une augmentation d’environ 15 % chez les femmes et 23% chez les hommes.

Entre 1998 et 2008, le nombre de nouveaux cas a été normalisé à environ 450 cas pour 100.000 hommes. Sur la même période, on est passé d’environ 330 cas à 350 cas pour 100.000 femmes. Cette augmentation se constate principalement à partir de 2006. Elle est vraisemblablement due en grande partie à la standardisation de la mammographie en 2005. En deux ans de tests de routine, un grand nombre de maladies a été révélé.

Selon l’Aide Allemande contre le Cancer (Deutschen Krebshilfe), les experts prévoient une hausse des cas de cancer de 30% d’ici 2050 (source: krebshilfe.de 2013).

Une personne sur deux aura le cancer

Le risque de développer un cancer est très élevé, surtout avec l’âge : Environ 50 % des hommes et 43% des femmes ont une forte probabilité d’avoir un cancer dans leur vie, selon le RKI. En France en 2001, il a été calculé que 1000 nouveaux cas de cancer se sont déclarés par jour.

Cancer lié à l’âge

En moyenne, cette maladie est avérée autour de 69 ans. Les hommes atteints meurent en moyenne à 73 ans et les femmes à 76 ans.

Hommes âgés davantage touchés

Selon le RKI, à partir de 70 ans, le taux de nouveaux cas est environ deux fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Mais en dessous de 55 ans, c’est presque l’inverse.

En dessous de 55 ans, le cancer survient chez au moins 13% des hommes et 21% des femmes.

Types de cancer

Toujours selon le RKI, en 2008, parmi les quelques 100 types de cancers existants, les cas se répartissent ainsi. Chez l’homme : cancer de la prostate (environ 26%), cancer colorectal (côlon, rectum, et plus rarement l’anus ; environ 14%), cancer du poumon (environ 13 %) et cancer de la vessie (environ 5%). Chez la femme : cancer du sein (32%), cancer colorectal (environ 14%), cancer du poumon (environ 7%) cancer du col de l’utérus (environ 5%).

Taux élevés de mortalité par cancer

Voici les taux de survie relative à 5 ans calculés par rapport aux chiffres mentionnés ci-dessus:

  • Cancer de la prostate:     
  • Cancer du sein:     
  • Cancer du col de l’utérus: 
  • Cancer colorectal:     
  • Cancer du poumon:
  • 92%,
  • 86%,
  • 68%,
  • Hommes 63%, Femmes 62%,
  • Hommes 15%, Femmes 19%.

«Taux de survie relative » signifie que le taux de mortalité a été statistiquement ajusté à la population de la même tranche d’âge mourant d’autres causes.

Cette statistique ne doit pas occulter le fait que le nombre de patients qui finissent effectivement par mourir de leur cancer reste très élevé. Ces chiffres montrent cependant des taux de survie à 5 ans étonnamment élevés, en particulier pour le cancer de la prostate et le cancer du sein. Ils sont sans doute dus aussi à la détection précoce des cancers et aux meilleures techniques de traitements. En 2008, sur les 470.000 personnes nouvellement infectées, environ 215.000 sont décédées dans la même année d’un cancer. Les cancers les plus fréquents demeurent responsables de plus de 50% des décès en Allemagne. En terme absolu, cela signifie que les personnes qui ont survécu 5 ans ont cependant des très fortes probabilités de finalement mourir de leur cancer.

Décès en Allemagne en 2008 dus au cancer

Poumon

49.530

10,5

42.346

19,7

Intestin

65.390

13,9

26.662

12,4

Sein

72.180

15,4

17.345

8,1

Pancréas

14.960

3,2

14.835

6,9

Estomac

15.870

3,4

10.510

4,9

Prostate

63.440

13,5

12.134

5,6

Leucemie

11.420

2,4

7.308

3,4

Autres

177.010

37,7

84.302

39,1

Total

469.800

100,0

215.442

100,0

Source: 3

Nouveaux cas de cancer en France en 2002

    Cancer de la prostate :

29.000

29,90%

    Cancer du poumon :

23.000

23,71%

    Cancer du côlon et du rectum :

19.000

19,59%

    Cancer de la bouche, du pharynx, du larynx :

17.000

17,53%

    Cancer de la vessie :

9.000

9,28%

Total

97.000

    cancer du sein :

42.000

53,92%

    Cancer du côlon et Rectum :

16.000

20,54%

    Mélanome :

4.700

6,03%

    Cancers des ovaires :

4.700

6,03%

    Cancer de l’utérus :

6.000

7,70%

    Cancer du poumon :

4.500

5,78%

Total

77.900

Source: l’INVS, l’Institut national de veille sanitaire. fevrier 2008

70 % des maladies démarrent à partir des tissus glandulaires

Concernant le développement du cancer en lui même, il est frappant de constater que près de 70% de tous les cancers proviennent de l’épithélium glandulaire où se forme ce qu’on appelle des adénocarcinomes (tumeurs malignes). Environ 10 % se produisent en petites cellules ou épidermoïde – comme dans les poumons (Source: RKI). Le reste des cancers sont des leucémies (cancer du sang), les lymphomes (cancer des ganglions lymphatiques) et des formes plus rares, telles que le mélanome (peau) ou sarcome (soutien du tissu conjonctif) et le mésothéliome.

Le cancer chez les enfants et les adolescents

En Allemagne environ 1.800 enfants de moins de 15 ans sont diagnostiqués chaque année avec un cancer, notamment des cas de leucémie (cancer du sang), des tumeurs cérébrales, tumeurs de la moelle épinière et des cancers des ganglions lymphatiques. Le nombre de malades est relativement constant depuis plusieurs années. Par ailleurs, les chances de guérison sont d’environ 80% (source: 8/2013 krebshilfe.de).

Causes du cancer

Les causes précises des cancers sont encore en partie obscures et demeurent un domaine de recherche qui reçoit énormément d’attention. Nous allons résumer les facteurs importants sur les connaissances actuelles, et les mettre en rapport avec l’importance de la consommation de thé vert.

Le cancer provient d’une mutation d’un ou plusieurs gènes ou du matériel génétique. L’organisme ne parvient pas ou mal à réparer ces cellules endommagées dont l’ADN est détérioré. Ce dérèglement abouti à une prolifération de cellules défectueuses (cancéreuses). Dans la plupart des cas, cette mutation génétique n’intervient pas à la naissance, mais seulement au cours de la vie. Il est, en quelque sorte, “acquis” par les dégâts de la vie.

Lors de la phase de développement du cancer, les cellules cancéreuses ignorent les signaux inhibiteurs et continuent à se multiplier, ou en cas de dégât génétique extrême, elles ne respectent plus le principe de mort cellulaire programmée (apoptose). Ceci résulte en une division incontrôlée et désorganisée de ces cellules cancéreuses. Un objectif principal de la recherche sur la cause et le traitement du cancer est donc naturellement dirigé vers les processus et les facteurs déclenchant des dommages sur l’ADN, ainsi que sur les échanges des cellules cancéreuses avec leur micro-environnement et bien sur, la propagation du cancer dans le corps.

Facteurs à risque du cancer

Différents facteurs sont considérés comme des facteurs déclencheurs, ou encore des facteurs à risque (consulter krebshilfe.de 2013 et RKI) :

  • Une alimentation malsaine ou déséquilibrée, ou autrement dit, un manque d’apport de nutriments essentiels,
  • le tabac,
  • des infections chroniques, en particulier: les papillomavirus humains (HPV cancer du col utérin), l’hépatite B et C (carcinome hépatocellulaire), les rétrovirus (VIH, HTLV), l’helicobacter pylori, le virus Epstein-Barr (EBV), le virus de l’herpès humain 8 (HHV- 8), plus rarement par certains parasites,
  • un mode de vie malsain (abus d’alcool, de drogues, manque de sommeil, le stress négatif),
  • Les toxines du métabolisme ou des toxines liées à l’environnement et dans les produits chimiques alimentaires  tels que les pesticides, en particulier, le benzène, les nitrosamines, les phosphates, le gaz Radon et métaux lourds
  • Le rayonnement UV, les rayons X, le rayonnement radioactif, rayonnement électromagnétique,
  • le manque d’exercice,
  • le surpoids et l’obésité,
  • les problèmes chroniques métaboliques (syndrome métabolique) souvent liés à l’hypertension artérielle, l’hyperglycémie et les niveaux élevés de lipides dans le sang,
  • l’exposition à un milieu nocif, en particulier acide,
  • les dispositions héréditaires (cancer familial),
  • les inflammations des tissus organiques,
  • d’une manière générale, tout facteur de détérioration du système immunitaire,
  • des causes mentales.

    D’autres facteurs de risque potentiels sont reconnus :

  • L’exposition aux radiations de différentes méthodes diagnostiques et thérapeutiques, telles que la tomodensitométrie,
  • La chimiothérapie (cytotoxique),
  • l’hormonothérapie ménopausique,
  • Les thérapies immunosuppressives.

De manière générale, on peut dire que les principaux déclencheurs et facteurs à risque proviennent des domaines suivants :

(Consulter : Environmental Protection Agency aux États-Unis):

    Alimentation (environ 30-40%),
    Fumée de Tabac (environ 30%),
    Infections (> 10%).

Ces facteurs de risques ont tendance à augmenter dans le monde actuel.

Lésions de l’ADN et capacité régénératrice du génome

Du fait de sa composition, l’ADN est vulnérable à des altérations chimiques. Cela est particulièrement vrai au cours de la division cellulaire. Les cellules qui se divisent rapidement sont soumises à des risques plus élevés que celles qui se divisent lentement. Comme nous l’avons vu, la dégradation génétique peut être causée par différents facteurs. Certaines toxines métaboliques peuvent s’accumuler par le biais de l’environnement, de la nourriture, des virus, etc. L’organisme des êtres humains subit quotidiennement  un nombre extrêmement élevé de dégradations, et ce, que la personne soit « saine » ou non. Celles-ci doivent être constamment réparées, ou bien dans les cas de dommages irréparables, la cellule active son programme de mort cellulaire, ce sont les gènes de l’apoptose.

Le développement d’une cellule cancéreuse, se déroule en plusieurs étapes durant lesquelles des erreurs dans la division ou mutation, aboutissent à la détérioration, parfois totale, des chromosomes. Les proto-oncogènes font partie des gènes de surveillance cellulaire, ils contrôlent notamment le développement des gènes suppresseurs de tumeur. Ils régissent également la reproduction correcte de l’ADN dans la cellule et les réparations nécessaires. Ceux sont aussi les oncogènes qui régulent la division cellulaire. En cas de dommages graves, les gènes dits apoptose déclenchent la mort cellulaire. Des dégradations génétiques des proto-oncogènes, gènes suppresseurs de tumeurs, conduisent donc à une multiplication cellulaire incontrôlée et provoquent des douleurs corporelles. Et si, par ailleurs, les gènes de l’apoptose sont endommagés, ces cellules résistent à leur mort naturelle. Ces mutations du génome peuvent être partiellement héréditaires (cancer familial), ce qui augmente le risque de cancer.

Cellules cancéreuses

Un cancer se développe ou progresse si les cellules endommagées remplissent plusieurs conditions. Celles-ci comprennent : la survie sans oxygène dans la cellule, la capacité à créer de nouveaux vaisseaux sanguins (angiogenèse) et la pénétration dans les tissus environnants (infiltration), la capacité à quitter la structure cellulaire ou éventuellement la propagation dans le corps (métastases) et enfin la non identification par le système immunitaire. Les métastases sont de loin la plus grande cause de décès (environ 90%) et non la tumeur primaire. Le système immunitaire est le plus souvent submergé, d’autant plus que les cellules malades sont difficiles à reconnaître et à identifier, car trop similaires aux cellules saines.

Étapes du Cancer

Le développement de la maladie se déroule en trois phases « multiple phase development ». La maladie s’étale généralement sur une longue période, parfois pendant des décennies. Les erreurs ou mutations cellulaires non réparées s’accumulent et l’impact sur le corps à terme devient de plus en plus pesant. Toutefois, certains de ces changements sont considérés comme réversibles. Ce domaine est exploré depuis les années 1940 et traité avec plus ou moins de succès.

La procédure générale de développement peut être divisée en trois phases, cela se vérifie dans la plupart des cancers de type 2.

  1. Une phase initiale pendant laquelle l’ADN mute ou se modifie de manière négative et n’est pas réparé par l’organisme.
  2. Une phase de développement, durant laquelle les cellules mutantes deviennent malignes. L’instabilité génomique favorise la croissance du nombre de ces cellules malignes. Ceci leur donne de meilleures chances de survie et d’échapper à la suppression par le système immunitaire.
  3. Une phase progressive dans laquelle la croissance de la tumeur est plus rapide et, éventuellement, conduit à des métastases.

Décès souvent causés par les métastases

Cette troisième phase est, de fait, considérée comme la seule phase réellement maligne du cancer. Au fil du temps, une cellule transformée par une lésion de l’ADN aboutit à une formation des cellules de plus en plus endommagées et enfin vers une tumeur maligne qui peut éventuellement se métastaser. La grande majorité des patients (environ 90%) ne meurt pas des effets de leur tumeur primaire, mais bien en raison de métastases. Les effets mortels de ces métastases comprennent des infections sévères, conduisant à la septicémie (empoisonnement du sang), des occlusions vasculaires ou la cachexie cancéreuse (affaiblissement profond de l’organisme, perte de poids, atrophie musculaire, etc.).
La compréhension de ces trois phases et le classement individuel d’un patient est une condition importante pour le choix du thé le plus approprié (voir ci-dessous).

Cellules souches

Il existe différentes questions en ce qui concerne le développement des cellules cancéreuses. Toutes les cellules cancéreuses ont-elles le même potentiel de développement ? Ou y a-t-il des cellules cancéreuses qui se divisent plus doucement et seraient ainsi moins vulnérables? Les cellules souches pourraient posséder à la fois les propriétés des cellules cancéreuses classiques, à savoir une division cellulaire incontrôlée, ainsi que celles des cellules souches saines, à savoir un auto-renouvellement. Cela expliquerait le taux de rechute après une chimiothérapie ou une radiothérapie. Ce sujet et le traitement avec les cellules souches est actuellement l’objet d’études. En outre, il existe d’autres théories, notamment l’étude du comportement spécifique de ces cellules souches, qui montre que lorsque les gènes embryonnaires sont réactivés à un stade précoce de développement, la cellule souche peut reproduire le type de développement anarchique des cellules cancéreuses.

Environnement de la tumeur et communication avec la tumeur

Les travaux scientifiques au cours des dernières années ont démontré encore plus que par le passé que l’accent ne doit pas être seulement mis sur la simple observation de l’intérieur de la cellule cancéreuse. Au contraire, le micro- environnement de la tumeur a un rôle essentiel dans le développement ou non du cancer. Il faut aussi considérer les jeux complexes d’interaction et de communication dans le corps à travers les tissus environnants ainsi que les vaisseaux lymphatiques et sanguins. Cela concerne en particulier l’angiogenèse et le développement des métastases.

Implications pour la prévention et le traitement du cancer

Partant de ces considérations, on peut dresser les conclusions suivantes concernant la prévention du cancer (Voir 5):

  • Le cancer est généralement «acquis» par le mode de vie, et se développe souvent au fil des années, voire des décennies dans un processus en plusieurs étapes.
  • Le maintien de l’intégrité et de la stabilité génomique est essentiel pour la réduction du risque de cancer.
  • La dégradation des proto-oncogènes entraîne la perte des gènes de contrôle cellulaire. Leurs caractéristiques particulières, ainsi que l’impact des cellules cancéreuses sur le micro environnement entraînent un mode de propagation spécifique – ils sont, par conséquent, responsables de la « survie du cancer » mais en même temps son talon d’Achille. Dans de nombreux cas, on peut stopper le développement et empêcher la survie de la cellule cancéreuse en désactivant simplement un oncogène (!).

Prévention du cancer

Si l’on considère le fait que la maladie réside souvent dans une longue succession de dégradations accumulées par matériel génétique, on peut conclure que la prévention doit commencer dès que possible et pas uniquement lorsque le cancer s’est développé (deuxième ou troisième phase).

En plus de consultations avec son médecin traitant, des dépistages préventifs réguliers sont recommandés, en particulier en cas de présence de sang dans les selles, mais aussi des palpations régulières de la prostate pour les hommes. Pour les femmes le frottis du col de l’utérus (frottis cervical) et la mammographie sont des exemples d’examens de dépistage à pratiquer chaque année. Cela permet de minimiser nettement les facteurs de risque et les éventuelles conséquences en régénérant du mieux que l’on peut les dégradations cellulaires. Ceci s’applique d’autant plus chez les personnes ayant des prédispositions au cancer ou encore des antécédents familiaux.

Thé vert: prévention naturelle très efficace

Les spécialistes avancent qu’un moyen de prévention idéal contre le cancer devrait être non invasif (ou toxique), peu coûteux, facilement accessible et utilisable. Il devrait viser un maximum de cibles moléculaires, afin de prévenir le plus de cas possibles. (Voir 5, pp 754f.). À cet égard, on conseille depuis de nombreuses années, un certain nombre d’aliments naturels, en mettant l’accent sur les fruits et légumes frais issus de l’agriculture biologique. Mais les enquêtes affirment aujourd’hui que le thé vert se distingue particulièrement comme l’un des meilleurs moyens de prévention : ”among the abundant natural compounds, green tea has withstood time and vigorous scientific examination with its potent action on multiple molecular targets in cancer survival and growth pathways (5 p 755).

Le thé vert ralentit l’apparition du cancer

Une étude approfondie de Fujiki et al. en 1998 portée sur les bienfaits du thé vert sur 384 individus à la découverte de leur 1er cas de cancer (source 6). Les patients qui buvaient quotidiennement plus de 10 tasses de thé vert par jour rencontraient des rechutes 8,7 ans plus tard chez les femme et 3 ans plus tard chez les homme que les individus consommant moins de 3 tasses par jour (voir tableau ci-dessous). Sachant qu’une prévention optimale peut être obtenue avec du thé vert de qualité élevée, et de préférence d’une combinaison de différentes variétés de thé vert, et que rares sont les patients de l’étude ci-dessus qui n’ont pu en profiter : les résultats sont déjà très impressionnants. Comme les analyses de nombreuses études le montrent, la composition (et donc les bienfaits) des différents thés verts varient énormément en fonction de la qualité.

Nbres patients≤34-9≥10
220 hommes65,3 ± 1,5 (54)67,6 ± 105 (102)68,3 ± 1,2 (64)
163 femmes65,7 ± 1,7 (49)66,8 ± 1,2 (94)74,4 ± 2,5 (21)

Source: Fujiki et al. 198 6: 220 hommes et 164 femmes

Les catéchines EGCG, au cœur de la recherche

On retrouve fréquemment au cœur de la recherche contre le cancer des composés chimiques appelés les catéchines, composés phytochimiques appartenant aux flavanols. Ce puissant anti-oxydant existe dans de nombreux fruits et légumes, mais aussi à un niveau de concentration particulièrement élevé et bio-disponible dans le thé vert et le thé blanc. En outre, on en retrouve dans le vin rouge. Il y a quatre types des catéchines qui fonctionnent remarquablement bien contre le cancer, en particulier l’EGCG (épigallocatéchine -3- gallate). On attribue à l’EGCG  les propriétés suivantes.

Effet du thé vert sur les cellules cancéreuse

Les recherches scientifiques actuelles montrent que le thé vert a plusieurs voies d’action parallèles dans l’organisme. De la stimulation de la santé cellulaire, à la liaison avec des récepteurs qui ont une influence directe sur l’ADN et l’ARN, en passant par une action de transcription dans le cytoplasme, et l’expression des protéines. De ce fait, on peut lui attribuer les effets suivants contre le cancer ( 5 p. 756):

  • Inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses,
  • Affaiblissement des résistances et des chances de survie des cellules cancéreuses,
  • Inhibition des proliférations incontrôlées,
  • Régulation de l’apoptose (mort cellulaire),
  • Inhibition de l’angiogénèse (stoppe l’irrigation des cellules cancéreuses),
  • Inhibition des métastases.

Malgré les nombreuses recherches qui reconnaissent depuis longtemps la corrélation entre la consommation de thé vert et la prévention du cancer, le champ de recherche est encore vaste et demeure largement inexploité.

L’effet de l’EGCG contre le cancer

Les recherches indiquent que l’EGCG possède de nombreux effets sur les protéines de l’ADN et l’ARN, notamment au niveau du réseau de réception cellulaire, des radeaux lipidiques, des voies de signalisation cytoplasmique, permettant ainsi aux gènes de transcription de s’exprimer correctement, exerçant ainsi un effet plus ou moins direct contre le cancer. Les récepteurs cellulaires visés comprennent notamment le récepteur 67-kDa correspondant aux Laminines (67LR), important facteur anti-tumeur. Il stimule aussi le récepteur G3BP1 qui est sur-présent en cas de détérioration de L’ADN. Une association de ce récepteur à l’EGCG conduit au déclenchement d’un signal différent et donc à son inhibition.

Les Dr. Amine, Zhang et Shin 5 ont présenté une étude approfondie de l’effet de  l’EGCG sur les 15 récepteurs suivants : 67LR , G3BP1 , ZAP-70 , Fyn , l’IGF- IR, GRP78 , AR , EGFR , HER2, HER3 , VEGFR , radeaux lipidiques , p53, p73 , NF- kB, AP- 1 ). Cette étude démontre son action positive sur plus de 20 types de cancers (y compris le cancer du sein, du poumon, de la prostate, du côlon, du pancréas, la leucémie, et les tumeurs au cerveau) et notamment, comme nous l’avons mentionné plus haut, des effets plus ou moins directs sur la croissance et la propagation des tumeurs liées au fonctionnement de l’apoptose.

Ce composé chimique est en outre l’objet spécifique de 10 études cliniques (in vivo) menées dans différents instituts, où des extraits de thé vert ont été administrés à des individus sur des périodes allant de 4 semaines à 12 mois. 8 études ont observé et vérifié que divers effets positifs sur les récepteurs moléculaires pouvaient être remarqués.

EGCG remède contre le cancer ?

Bien que l’effet des catéchines, notamment l’EGCG a été très bien étudié (y-compris dans la sphère pré-clinique), relativement peu d’études ont porté sur l’effet réel du thé vert dans sa totalité. Des travaux cliniques fondamentaux restent à réaliser pour être en mesure de concevoir plus clairement ses effets au niveau moléculaire (ex : études à l’aide de cible moléculaires et de bio-marqueurs).

En outre, les recherches effectuées jusqu’alors montrent également que la simple consommation d’EGCG a peu de chances d’être suffisante pour assurer la prévention complète du cancer. Cela apparaît très clairement au regard des très nombreux facteurs de risques ou facteurs aggravants (ci-dessus) liés à notre société et nos modes de vie.

Un autre aspect, presque plus important encore à mon avis, mérite d’être soulevé. Il s’agit du fait que dans la recherche scientifique sur le thé vert, substance extrêmement riche et complète, l’attention ne porte presque exclusivement que sur les effets des EGCG ou des autres catéchines, en négligeant un grand nombre d’autres principes actifs du thé. Ceci s’explique facilement d’un point de vue marketing. L’isolement d’une substance ou d’une molécule unique présente beaucoup plus d’opportunités financières. En clair, un extrait de thé vert se vend plus cher que le thé vert en lui même. Par ailleurs, une substance isolée est brevetable et donc commercialisable en tant que telle. La poursuite de nouvelles études pourrait permettre de révéler bien d’autres vertus et mettre encore mieux en lumière ses interactions avec l’organisme. C’est particulièrement dommage au regard de l’extrême complexité d’un évènement corporel tel que la formation d’un cancer. Je suis convaincu que ce raisonnement se vérifiera non seulement dans le domaine du thé, mais aussi dans de nombreux autres domaines de la Phytothérapie.

Thé vert en prévention et traitement du cancer

À mon avis, la prévention totale du cancer est le fruit d’une combinaison de trois facteurs :

  • Minimiser ou éviter les déclencheurs et les facteurs de risque (incluant des périodes régulières de désintoxication et de récupération),
  • Effectuer des examens préventifs pour détecter le plus tôt possible les éventuelles formations de tumeurs,
  • Se nourrir d’une alimentation variée, saine et équilibrée, complétée par la consommation régulière des substances exerçant une influence inhibitrice sur le développement du cancer et ayant un effet positif sur la santé en général. Cela comprend, d’après moi, une combinaison de certaines variétés de thé vert, de thé blanc et de Rooibos, préparés de manière très spécifique.

Prévention contre le cancer et traitement par le thé

Comme le soulignent de nombreuses études scientifiques sur le thé vert et le cancer (voir entre autre, https://www.thevert.com/sante/etudes/) une attention toute particulière a été portée aux catéchines EGCG. Les études existantes sont presque exclusivement basées sur les questions relatives aux catéchines. Ainsi, par exemple, on sait comment faire atteindre le plus de catéchines EGCG biodisponibles dans les cellules, ou bien comment une grande quantité de cette substance (isolée) doit être prise, afin que l’effet bénéfique s’active ou bien encore à quelle température les EGCG se dissolvent dans l’eau.

Mais très peu d’études sont portées sur les autres éléments importants constitutifs du thé vert et leur éventuelle influence bénéfique dans le traitement du cancer. De plus, à ma connaissance, aucune étude ne traite des interactions et des effets cumulés de tous les composants importants du thé. Qui plus est, même s’il existe des études sur les différents types de thé vert, elles ne comprennent que des comparaisons approximatives entre les types de thés en général (sans prise en compte de l’immense écart de qualité qu’il existe au sein même de chaque groupe de référence !).

Cet angle d’approche simpliste a conduit de nombreuses personnes, notamment en raison de la couverture médiatique correspondante, à penser que l’on peut attendre toutes sortes d’effets positifs en ingérant de grandes quantités de catéchines ou plus précisément d’EGCG. Les questions qui semblent préoccuper le plus le lecteur sont portées sur les produits laitiers de vache ou le jus de citron comme agent de réduction du pH, permettant de mieux lier les catéchines ou de stabiliser les EGCG à l’intérieur du corps, ou encore la durée d’infusion et la température optimales permettant d’extraire le plus de catéchines dans l’eau.

Toutefois, notre expérience associée aux résultats de nos tests kinésiologiques (non scientifiques), dresse devant nous un tableau beaucoup plus complexe. Bien que nous validions absolument le fait que l’EGCG joue un rôle anticancéreux non négligeable, les facteurs suivants sont également à prendre en compte :

  1. Il n’y a pas que l’EGCG mais aussi d’autres catéchines de type catéchines méthylés qui peuvent jouer un rôle important, en particulier du fait de leur pouvoir de combinaison harmonieuse.    
  2. Non seulement les flavonoïdes, mais surtout les flavanols, les saponines, certains acides aminés (en particulier la L-théanine et les GABA), les huiles essentielles, les caroténoïdes, la chlorophylle et certaines enzymes ont un rôle important dans les causes complexes de l’apparition du cancer.
  3. L’interaction harmonieuse des composés chimiques ci-dessus est plus importante que la quantité ingérée de certaines substances isolées.
  4. Certaines substances sont plus ou moins recommandées selon les différents stades d’évolution du cancer.
  5. La constitution actuelle du patient, son état de santé et le traitement en cours doivent être pris en considération. Les différentes variétés de thé vert ou groupes de substances ont de nombreux effets différents, mais peuvent aussi avoir des effets secondaires et parfois des interactions négatives avec certains médicaments. Pour ne citer qu’un exemple, l’EGCG se lie au Bortézomib et rend ce médicament contre le cancer inefficace. L’interview du Dr. Koh, spécialiste de la radiothérapie, nous donne plus d’information sur le sujet.

Ceci appelle selon moi des conséquences importantes en ce qui concerne la consommation du thé vert :

  1. Les catéchines délivrées par le thé vert sont recommandées, mais aussi toutes les nombreuses autres substances actives provenant des autres types de thé qui peuvent être bénéfiques au patient.
  2. En ce qui concerne la préparation du thé, il ne s’agit pas tant de l’extraction maximale de catéchines que de l’extraction appropriée des nombreuses substances actives qui se trouvent dans la plante.
  3. Les thés doivent êtres sélectionnés en fonction du stade d’évolution du cancer, ainsi que de la situation individuelle et doivent être consommés de manière complémentaire. La consommation de thé vert est à discuter impérativement avec le médecin traitant ou spécialiste.
  4. De manière générale, au delà du fait de consommer du thé, nous recommandons certains types de combinaisons spécifiques de thé en fonction de l’état d’évolution du cancer.

Prévention du cancer avec le thé

Nous proposons ici une vision d’ensemble sur les bénéfices du thé, et ce dans le but général de contribuer à la prévention et l’assistance au traitement du cancer à tous ses stades de développement. Cette vision prend en compte la combinaison des variétés, leur dosage ainsi que les méthodes de préparation. Ces notions sont basées sur notre expérience personnelle et la connaissance des bénéfices des substances actives existant dans chaque type de thé, ainsi que de tests de kinésiologie appliquée. Il s’agit d’une approche non scientifique et ne fait ainsi en aucun cas foi de dogme médical.

Selon nous, les variétés japonaises de thé vert dont les feuilles subissent une torréfaction spéciale à la vapeur d’eau ont un rôle central type Sencha, Bancha, Benifuuki, et Genmaicha et en particulier le Matcha. Nous recommandons d’opter pour les qualités supérieurs de ces thés et d’en varier l’utilisation ou de les combiner.

Le thé Rooibos (d’Afrique du Sud) peut aussi jouer un rôle important pour la prévention et le stade précoce (à consommer, si possible, d’origine biologique en raison de l’exposition fréquente aux pesticides). Par ailleurs, une consommation régulière de petites quantités (un verre maximum) de vin rouge de préférence jeune, et uniquement biologique (donc sans sulfates ajoutés), peut être bénéfique si la personne ne présente aucun dommage au foie.

Pour des cas de cancer plus avancés, mais aussi pour les états moins graves, nous recommandons une utilisation à moindre fréquence du thé blanc chinois de qualité supérieure, appelé aiguille d’argent du Fujian, en chinois : Bài Hào Yinzhen (mais aussi le Zenghe Da Bai ou le Fuding Da Bai), ainsi que le thé Xue Ha (flocon de Neige).

Si la constitution le permet et la thérapie est compatible avec la prise de catéchines, les cas avancés (type 2 et type 3) peuvent également bénéficier de doses puissantes de Matcha, Sencha, et de Benifuuki ainsi que d’extraits de thé vert (EGCG).

Préparation selon le stade du cancer

Les informations présentées ici doivent impérativement être discutées et validées avec votre médecin traitant et doivent être considérées comme des pistes de réflexion et en aucun cas comme des solutions ou des vérités médicales. Ceci est particulièrement important dans le cas du cancer. Le patient cancéreux est souvent gravement affaibli et subit des traitements très contraignants. C’est la raison pour laquelle il doit impérativement vérifier avec son médecin si la consommation de thé lui est autorisée, utile et supportable. Cela concerne aussi les éventuelles interactions possibles avec les médicaments.

Thé vert japonais

Nous recommandons de consommer régulièrement les thés verts japonais aux adultes souhaitant maintenir une bonne santé, ainsi qu’à plus faible dose pour les enfants à partir de 6 ans (en fonction de leur masse corporelle). Notre préférence se porte sur le thé vert japonais, dont les feuilles sont torréfiées selon un processus extrêmement délicat à la vapeur d’eau. Ce processus maintient l’essentiel des agents actifs du thé. Consommé régulièrement, il est de manière générale très bénéfique, même dans les cas où aucun dommage cellulaire n’est encore ressenti ou avéré, longtemps avant la phase initiale du cancer (étape 1). À noter qu’il est à exclure du régime des femmes enceintes. Afin de profiter de toutes les vertus de cette plante, il est recommandé de varier le type de thé consommé avec les produits issus des différentes parties de la plante (tiges, jeunes pousses, feuilles âgées, poudre de thé, feuilles semi ombragées, etc.). De plus, la consommation occasionnelle du thé chinois l’aiguille d’argent du Fujian et du thé Rooibos sud-africain est recommandée.

Un récapitulatif comprenant des recommandations détaillées de dosage exact se trouve dans le tableau de l’article le thé vert pour garder la santé.

Même si cela n’a pas de rapport avec le thé, nous souhaitons revenir sur le fait que la consommation de vin rouge biologique relativement jeune (sans sulfates ajoutés) est particulièrement efficace pour prévenir de nombreuse maladies, si la personne (adulte) ne présente aucun dommage au foie ou aucune autre toxicomanie. En présence d’une quelconque maladie, la consommation de vin doit cesser.

Nota bene : si la consommation de thé induit des effets secondaires (de type nausées, nervosité, etc.), nous recommandons de réduire les doses jusqu’à ce qu’ils disparaissent complètement. Vous pourrez, par la suite augmenter très progressivement les doses et le cas échéant, prendre temporairement un thé plus doux. Dans la majorité des cas, les effets secondaires initiaux disparaissent au fil du temps.

Il convient également de veiller à ce qu’après chaque consommation de thé vert (environ 10-20 minutes après) un verre d’eau fraiche soit consommé. On recommande habituellement de boire le même volume d’eau que de thé.

 Nous rappelons encore une fois que les informations présentées dans cet article doivent impérativement être discutées et validées avec votre médecin traitant et doivent être considérées comme des pistes de réflexion.

Le thé vert dans le stade d’évolution du cancer (Stade 2)

Selon nous, au deuxième stade de la maladie, il est recommandé d’augmenter la consommation des thés suivants : Aiguille d’Argent, le Flocon de Neige Xue Ha, et le Sutherlandia Bush (Cancer Bush Tea). On réduira la consommation de Gyokuro, Karigané, et Kabusecha. En outre, il est conseillé de prendre une portion définie de catéchine EGCG en capsule (extrait de thé vert).

Le thé vert dans le stade de progression du cancer (Stade 3)

Dans les cas les plus avancés de la maladie, nous recommandons d’opter pour des mélanges contenant de plus fortes teneurs en catéchines et en agents amers.

Vous trouverez un tableau détaillé dans la rubrique Le thé vert et la santé. Ces informations doivent être impérativement vérifiées avec votre médecin. Selon nos observations, de plus fortes proportions de tanins et de substances amères ont un effet bénéfique contre le cancer, mais peuvent aussi entrainer des effets indésirables, voire même des interactions médicamenteuses négatives.

À un stade avancé de maladie, si le patient est très faible, ou dans certaines situations de thérapie intensive, notamment pendant une chimiothérapie, la consommation d’infusions classiques de thé vert perd de son utilité. Il est donc dans ce cas bénéfique de se tourner plutôt vers une consommation quotidienne de poudres de thé vert (type Matcha ou Benifuuki). Là aussi il est impératif de confirmer avec son médecin. Nous pensons qu’il est préférable dans ces phases de laisser de coté les autres types des thés.

Nous serions très heureux de recevoir les commentaires, témoignages, critiques et conseils des thérapeutes, patients et spécialistes sur ce sujet. Le thème du cancer est délicat et tellement complexe qu’un échange permanent et une aide mutuelle est nécessaire pour avancer dans la lutte contre cette maladie qui nous concerne tous de près ou de loin.

Sources:

  1. 1 Jemal, A. et al.: Global Cancer Statistics; CA Cancer J. Clin. 61, p. 69ff.; 2011.
  2. 2 Hanahan, D., Weinberg, R.A.: Hallmarks of cancer: the next generation. Cell 144, p. 646ff.
  3. 3 Krebs in Deutschland 2007/2008, Zentrum für Krebsregisterdaten, Robert Koch Institut, 8. Ausgabe 2012
  4. 4 Clevers, H.: The Cancer Stem Cell: Premises, Promises and Challenges, Nat. Med. 17, 2011, S. 313ff.
  5. 5 A.R.M. Ruhul Amin, Hongzheng Zang, Dong M. Shin: Molecular Aspects of Cancer Prevention by Green Tea: An overview; Dpmt. Of Hematology and Medical Oncology, Winship Cancer Institute of Emory University, Atlanta, GA, USA, in Tea in Health and Disease Prevention, S. 751 ff., 2013 Elsevier.
  6. 6 Fujiki, H., Sugamuma, M., Okabe, S. et al., Cancer inhibition by green tea, Saitama Cancer Center Research Institute, Mutation Research, 402, 1998, S. 307-310.